4e de couverture: Avec la discrète Barbara Pym, nous
voici au cœur de l'Angleterre : villages écologiques, églises anglicanes
hantées par de ténébreux pasteurs à marier et par de malicieuses
bigotes, ventes de charité où l'on papote et l'on médit et l'on s'épie,
salons de thé, bibliothèques, associations universitaires.
Barbara Pym est une auteure anglaise un peu tombé dans l'oubli. Mais,
depuis quelque temps, les lecteurs la redécouvrent. Je fais parti de ces
lecteurs. Avant de découvrir ce petit livre en librairie, je ne la
connaissais pas. Il faut dire que je ne m'intéressais pas trop aux
auteurs anglais. Ce qui a changé depuis l'année dernière où je découvre
cette littérature.
Et qu'ai je pensé de ce livre de Barbara Pym?
C'est
un enchantement. Pendant deux jours, j'ai découvert un charmant petit
village anglais avec ces pasteurs (veufs) que l'on veut remarier à tout
prix, ces commères, ces fêtes (des fleurs ou autres), ces repas où tout
le monde parlent sur tout le monde.
Puis, il y a Emma. Emma, qui
débarque comme nous dans ce petit village où elle doit travailler à son
étude: elle est anthropologue et porte donc un regard très
"scientifique" sur cette communauté. Elle retrouvera un ancien amant
(Graham) qu'elle a revu à la télé et à qui elle donnera un rendez-vous.
Mais elle ne laisse pas insensible Tom, le pasteur, veuf depuis quelques
mois. (D'ailleurs tout au long du roman, j'ai voulu un rapprochement
entre les deux personnages. Ce qui fait que je ne voyais pas d'un très
bon œil, l'arrivée de Graham)
J'ai eu l'impression de retrouver
le charme des romans du XIXe siècle où ceux d'Agatha Christie mettant en
scène Miss Marple (l'affaire policière en moins bien évidemment).
L'écriture de Barbara Pym est simple, légère. Elle laisse se dérouler
les saisons tranquillement en nous faisant partager la vie de ces
personnes qui pourraient être nos voisins. Et on a qu'une seule envie:
c'est de venir s'installer dans ce petit village.
Vraiment, je
vous encourage à (re)découvrir cet auteure injustement oubliée. Certes,
ce n'est pas de la grande littérature, mais on passe un très agréable
moment avec elle. Un joli petit livre.
Barbara Pym: Un brin de verdure (A few green leaves), 10/18, 300 pages, 1987
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