mardi 16 octobre 2012

Dracula (Bram Stoker)

4e de couverture: Répondant à l'invitation du comte Dracula qui prépare son prochain voyage en Angleterre, Jonathan Harker découvre à son arrivée dans les Carpates un pays mystérieux. Un pays peuplé de loups dont les habitants se signent au nom de Dracula. Malgré la bienveillance de son hôte, le jeune clerc ne peut qu'éprouver une angoisse grandissante. Ce comte, qui contrôle son courrier et verrouille les portes de son château, ne se reflète pas dans les miroirs et se déplace sur les murs en défiant les lois de l'apesanteur. Jonathan Harker doit se rendre à l'évidence: il est prisonnier d'un homme qui n'est pas un homme. Et qui partira bientôt hanter les nuits de Londres. 

Le roman de Bram Stoker nous tient en haleine jusqu'au bout. Et les styles employés (épistolaire et journaux intimes) installent une ambiance intimiste et oppressantes qui va crescendo.
Ce procédé littéraire employé par l'auteur m'a donné à réfléchir sur le choix du titre. Bram Stoker nous raconte l'histoire de Dracula par l'intermédiaire d'autres personnages comme Jonathan Harker; Mina, sa femme; Lucy, la première victime du comte à Londres; le Dr Seward et bien d'autres, sans pourtant lui donner une importance physique car il apparait peu dans le roman en définitive. Cela m'a un peu surpris.
En revanche, ce choix stylistique ne sied pas au dernier tiers du roman. Autant, pour mettre un décor en place, introduire des personnages et installer une ambiance, le style épistolaire est parfait, autant ce style casse l'action du roman quand les protagonistes partent à la poursuite du comte. J'ai trouvé ça lent, répétitif (car chaque personnages racontent la même chose en redisant ce qu'on a lu la page précédente) et j'ai été frustré par cette lenteur alors que je pensais être dans une frénésie latente, me demandant ce qui allait se passer à la page suivante. J'ai été un peu déçu par la fin. La lenteur de l'action fait que le dénouement est arrivé trop vite et je me suis dis

SPOILER: NE PAS LIRE CE QUI SUIT SI VOUS N'AVEZ PAS LU LE ROMAN ET QUE VOUS EN AVEZ L'INTENTION)...... Comment un vampire aussi puissant que Dracula peut il se faire avoir aussi facilement alors qu'on le décrivait comme indestructible. C'est comme si on m'avait menti sur la marchandise achetée.
FIN DU SPOILER

Malgré cette fin qui n'a pas séduit mes attentes, elle n'a en rien gâchée les moments de lecture que j'ai passé à lire Dracula. Et le livre est facile à lire. Comme quoi un bon classique peut nous faire passer un bon moment. 


Bram Stoker: Dracula (Dracula), Pocket, 573 pages (avec annexes), 1979 (pour la traduction); 1992 (pour la présentation et le dossier)

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